Un patrimoine à sauvegarder
Un patrimoine atypique...
ÉMILE BÉNARD, ARCHITECTE
Le bâtiment a été conçu et construit par l’architecte Émile Bénard (1844-1929), Grand Prix de Rome en 1867. Envoyé aux Etats-Unis pour étudier les bâtiments YMCA américains récemment construits et s’en inspirer, il a travaillé les plans en concertation avec ses confrères d’outre-Atlantique. La première pierre est posée le 11 juin 1892. L’inauguration a lieu le 7 mai 1893.
MIXITÉ PROGRAMMATIQUE
L’ensemble architectural, pensé comme un tout cohérent, réunissait pour la première fois en France dans un même lieu des programmes très variés : gymnase, piste de course à pied, restaurant, bowling, piscine, chambres, salle de conférence, de concert et de théâtre, bibliothèque, salle de billards, fumoir, salon de musique, salles de cours, et même… une crèmerie !
MONUMENT HISTORIQUE
L’importance et l’originalité de ce bâtiment, chef d’œuvre de l’architecture typique des YMCA et fidèle représentant de l’architecture de fer du XIXème siècle, sont reconnues par son inscription en 1994, à l’occasion de son centenaire, à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques pour « l’originalité et la rareté de ce complexe social, éducatif et sportif inspiré des modèles américains de la YMCA ».
UN « PALAIS DE FER ET DE VERRE »
Au 14Trévise, l’emploi du verre dans tous ses états est extensif : façade vitrée, vitraux, verrière, ciel et dalles de verre. Ses usages et bienfaits sont mentionnés dans la presse américaine de l’époque: « Une révélation. C’est un palais de fer et de verre, parfaitement étudié et construit pour le respect du confort et de l’hygiène de tous. » Emma Bullet, 1894
Façades vitrées à 70%
Transparences jour/nuit de la verrière
TÉMOIGNAGE DE L’AMITIÉ FRANCO-AMÉRICAINE
Le financement, la conception, la construction et la gestion initiale du bâtiment sont le résultat d’une collaboration fructueuse entre Français et Américains, à l’initiative du new-yorkais James Stokes, grand mécène amoureux de la France. De la genèse du projet aux premières années de la vie du bâtiment, d’intenses flux d’idées, d’hommes, de matériel et d’argent ont traversé l’Atlantique : un véritable témoignage de l’amitié franco-américaine.