Tous les jours, il se passe quelque chose

L’Union de Paris offrait un large éventail d’activités sportives, culturelles, et spirituelles s’ils en ressentaient le besoin. Tous les jours, la grande maison formait une véritable ruche d’activités dans ses dix salles. Chacun choisissait au moins une activité : danses folkloriques, chorale, art dramatique, cours d’anglais, mimes, etc. En 1930, on pouvait lire dans la publicité d’un grand quotidien : « Jeunes hommes, vous pouvez employer vos loisirs, vos soirées d’une façon utile et agréable au 14, rue de Trévise. »

COURS À TOUS LES ÉTAGES

Cours commerciaux (Dactylographie, sténographie,  comptabilité, économie), cours de langues (allemand, anglais, espagnol, français), cours artistiques (musique, radio, ciné, photo, chant choral, dessin), cours de culture générale (éloquence, causeries, débats), jeux de société (échecs, billards…), et cours de  sport (escrime, gymnastique, basketball, natation, boxe, lutte, bowling) etc. venaient compléter l’offre de logement et l’accès à la bibliothèque.

LES PALIERS

À chacun des trois étages, un grand palier de plus de 80m2 desservait les salles de cours.  Ces paliers assuraient une fonction “communautaire” : lieux de rencontre et de convivialité, ils étaient au départ occupés par un salon de correspondance et de lecture de la presse quotidienne (au premier), des billards américains (au deuxième), et une buvette (au troisième).

AUJOURD’HUI

Comme hier, des cours sont proposés à tous les étages, pour tous publics, toute l’année : hip-hop, dessin, krav-maga, théâtre, swing, yoga, italien, bridge, taï-chi, escrime, tango, mime, chant, etc. Dispensés par des associations dont la vocation est l’enseignement d’une discipline fondé sur les valeurs de partage et de développement des compétences individuelles au profit du collectif.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’immeuble a été transformé en hôpital de guerre du 6 septembre 1914 au 15 mai 1919, mobilisé pour devenir temporairement “l’Hôpital Auxiliaire du Gouvernement Militaire de Paris n°35 de la Société de Secours aux Blessés Militaires”. Les salles de cours des trois étages avaient dû être complètement transformées, divisées en chambrettes pour recevoir les blessés de guerre. Lors de la Première Guerre mondiale, le 14, rue de Trévise a ainsi reçu un total de 1483 hospitalisés pour 105 lits, sous la direction du Professeur Charles MONOD, médecin-chef de l’HASSBM n°35.

Plans du 2ème étage en 1893 / en 1919