George Williams (1821-1905) fonde le mouvement YMCA à Londres : la plus ancienne et la plus grande association de jeunesse au monde, dont l’objectif est d’aider les jeunes gens à s’intégrer, s’engager et s’épanouir dans la société.

La YMCA Paris est la première YMCA créée en France à l’initiative de Jean-Paul Cook, Charles Friedel, et des médecins Gibert et Morin. Suivie de près par les YMCA de Nîmes et Strasbourg.

Exposition Universelle de Londres : des contacts internationaux se créent. Les YMCA s’étendent sur trois continents : en Europe (Belgique, Suisse, France, Allemagne), puis à Montréal où est créée la toute première YMCA du continent américain, suivie de près par la première YMCA américaine à Boston, et jusqu’à Adelaide en Australie.

Henri Dunant, futur fondateur de la Croix Rouge, coorganise la première conférence mondiale du mouvement YMCA, qui se traduira par la signature en 1855 de l’accord dit « Base de Paris » dans les locaux de la YMCA Paris. Un Comité international est créé, qui deviendra l’Alliance Mondiale des YMCA, dont le siège est à Genève.

Inauguration à New-York du premier bâtiment « sur-mesure » pensé et construit par et pour les YMCA, combinant des espaces sportifs, intellectuels et culturels en plus de l’hébergement et de la restauration.

Le tout premier logo officiel de l’Alliance Universelle des YMCA est adopté à l’occasion de la 9ème Conférence mondiale des YMCA.

James Stokes, philanthrope américain amoureux de la France, et Alfred André, banquier et homme politique français, s’unissent pour moderniser la YMCA Paris et organiser une levée de fonds privés pour le futur bâtiment YMCA à ériger dans la capitale française.

Création de l’insigne emblématique des YMCA par Luther Gulick, professeur d’éducation physique à la YMCA Training School de Springfield, Massachusetts (USA).

De retour des Etats-Unis, le baron Pierre de Coubertin (futur rénovateur des JO) publie ses Universités Transatlantiques, et tisse des liens avec la YMCA Paris. Il y prononce une conférence le 11 avril devant une grande assemblée.

James Naismith invente le basketball à la YMCA Training School de Springfield, Massachusetts (USA).

Inauguration du bâtiment du 14, rue de Trévise, nouveau siège de la YMCA Paris.

Le baron Pierre de Courbertin crée les Jeux Olympiques modernes.

William G. Morgan invente le volleyball à la YMCA de Holyoke, Massachusetts (USA).

Le 27 décembre 1893, la première rencontre de basketball en Europe est jouée dans le gymnase de la YMCA Paris. Initiée par Melvin Rideout, professeur d’éducation physique formé par James Naismith, et envoyé depuis la YMCA Springfield pour diriger les cours de sport du 14Trévise.

Brodée de fil d’or par les dames de l’Union Chrétienne de Jeunes Filles (UCJF), une bannière en soie est destinée à l’équipe gagnante du « plus grand match de l’année » à la YMCA Paris. C’est le plus ancien objet de l’histoire du basketball en France.

Henri Dunant, fondateur de la première YMCA en Suisse, et proche de celle de Paris, est le tout premier récipiendaire du Prix Nobel de la Paix, pour la fondation de la Croix Rouge Internationale et l’initiation de la première Convention de Genève. Trois autres responsables YMCA reçoivent le Prix Nobel de la Paix après lui : John Raleigh Mott (1946), Albert Luthuli (1960), Martti Oiva Kalevi Ahtisaari (2008).

Appuyé par les YMCA, Robert Baden-Powell fonde le mouvement scout au Royaume-Uni. Des organisations nationales sont initiées dans les année 1910 par des membres YMCA, notamment en Allemagne, Suisse, Etats-Unis et France. Les camps YMCA se multiplient. L’organisation mondiale est fondée en 1922.

La YMCA Paris lance le scoutisme en France, sous le nom des Eclaireurs Unionistes, notamment sous l’impulsion des frères Bonnamaux.

Dès l’entrée en guerre des Etats-Unis apparaissent 100 nouveaux « Foyers du Soldat » ou « huts », grâce à l’arrivée des YMCA américaines , doublant le nombre de Foyers déjà créés par les YMCA françaises. Fin 1917, on en dénombre 1 300. Au total, 1 534 Foyers sont créés pendant la guerre.

L’Abbaye de Westminster inaugure un vitrail en l’honneur de George Williams, fondateur des YMCA, et en mémoire des services rendus par le mouvement pendant la Première Guerre mondiale.

Emmanuel Sautter, secrétaire général des YMCA France, crée les « Foyers du soldat » et en devient le Directeur général. Répartis sur les lignes de front, ces Foyers offraient repos, soutien moral, mais aussi du réconfort (chocolat, biscuits, activités culturelles, etc)… sans oublier papier à lettres, enveloppes et timbres. On en dénombre une centaine en 1917 avant l’arrivée des Américains.

Les YMCA américaines financent la construction du Stade Pershing à Paris, et participent à la création des Jeux Interalliés qui s’y tiennent du 22 juin au 6 juillet.

L’Alliance Mondiale des YMCA obtient la Coupe Olympique du Comité International Olympique (CIO) en reconnaissance de son rôle dans le développement mondial du sport.

Les Nations Unies attribuent un siège permanent consultatif à l’Alliance Mondiale des YMCA.

L’Alliance Nationale des YMCA est cofondatrice de la CIMADE (Comité Inter-Mouvements Auprès Des Évacués) pour venir en aide aux évacués d’Alsace-Lorraine, assister les Juifs et les prisonniers de guerre. Elle intervient également à la sortie des camps. Toujours active aujourd’hui, elle poursuit son objectif de soutien aux migrants et réfugiés.

En France, l’Alliance Nationale des YMCA est Reconnue d’Utilité Publique.

Le « Défi 21 : relever les défis du XXIème siècle en prenant en compte les enjeux du monde contemporain » est adopté à l’occasion de la 14ème Conférence Mondiale des YMCA.

Le mouvement mondial des YMCA fête ses 175 ans à Londres où tout à commencé. Pendant 4 jours, des jeunes du monde entier se réunissent pour célébrer l’évènement.

Le bâtiment du 14,rue de Trévise est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques à l’occasion de son centenaire.

La YMCA Paris se lance dans un ambitieux projet de rénovation de son bâtiment à l’occasion des 125 ans du 14Trévise. Un comité est formé pour mener à bien le projet : le “Comité Trévise 2024”.